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Culturisme cervical
1 février 2006

Je ne peux décemment pas faire autrement

Il m'était impossible de débuter cette vie parallèle sans mentionner mon obsession, ma lubie du moment... qui dure et dure à n'en plus finir :

- Un nom facile à scander, à répéter à l'infini, tel un mantra salvateur.
- Un son sans borne, sans limite, mais un son.
- Des textes.
- Du talent.
- Une voix.
- Une aura de romantisme, de sensualité.
- Une fraîcheur.
- Une culture...

... Tant de choses à découvrir si ceux-ci vous sont inconnus...

Un petit aperçu, même si les mots ne remplacent en rien l'émotion de l'écoute de toute oeuvre, censée s'apprécier au travers de cages à miel gonflées à bloc...

Leur 1er album éponyme, Placebo (1996), un défouloir à déprime, rage, obsessions, frustrations... Assez punk, même si l'on peut déjà remarquer des onces de sensibilité exacerbée, malgré l'écriture encore trop peu travaillée dans l'ensemble. Pour un 1er album, où peu de contrôle fut autorisé sur la production pour les artistes, une réussite. Une voix métallique limite nasillarde pas encore à son paroxysme, mais ça sent bon pour la suite. Ces petits gars-là peuvent aller loin et David Bowie l'a bien compris, en leur permettant notamment de faire sa première partie pendant l'une de ses tournées... Après que Morrissey (l'ex-chanteur des Smiths) l'ait planté là pour rentrer chez sa maman !

placebo0003

Le 2nd album, plus mélancolique, Without You I'm Nothing (1998). Des compositions plus abouties, à l'instar des textes, emprunts de métaphores et d'analogies. Des tubes, des moments de frisson (notamment le morceau donnant son titre à l'album, où David Bowie posera sa voix en vue du single : poignant)... Quelques titres moins mémorables, mais un ensemble plus qu'enchanteur, ça transporte.

placebo0002

Black Market Music (2000), voit se dessiner une nouvelle direction : le choc entre rock, electro, rap... Et une réussite de ce cocktail a priori improbable, sur fond de critique du modèle impérialiste américain. Une voix révélée au grand jour, des textes de plus en plus léchés, pas mal d'expérimentations concluantes... On entre dans l'ère du renouveau après seulement 3 albums, pas de répétition, que ce soit dans les textes ou les compositions : seul l'esprit perdure.

placebo0001

Le 4ème album, Sleeping With Ghosts (2003), marque l'avènement mondial du groupe de "rock un point c'est tout". Une définiton qu'on a du mal à retenir pour cet opus : des nouveautés, encore (un morceau entièrement instrumental, quelques réminiscences de reggae-dub, on pousse encore un peu plus loin dans l'électroexpérience...), textes toujours aussi subversifs, universels, on excelle dans l'art des petites histoires aux multiples interprétations... Miam, miam, notamment pour les amoureux du sampler.

sleeping

En attendant la sortie de "Meds", le 13 mars prochain, qui semble, aux dires du groupe et des critiques, être un retour aux racines du rock, à l'essence. La french touch de Dimitri Tikoivoi à la production, et deux duos (V.V. de The Kills, et Michael Stipe de R. E. M.).

meds_cover_224

Bref, juste de quoi vous mettre l'eau à la bouche, je préfère ne pas décortiquer ma vision pour ne pas trop vous influencer, juste de quoi aiguiser votre curiosité...

A suivre des petits gifs sur les protagonistes de ce groupe à qui je tiendrai tant qu'ils métonneront...

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Commentaires
L
c 1 très bonne idée d'avoir refait 1 blog et encore plus de l'avoir commencé par Placebo. Magnifique groupe ac surtout un super chanteur à la voix... je serai meme pa comment la qualifier...il faut l'écouter pour se rendre compte. enfin en tout cas merci de m'avoir fait découvrir ce groupe. et vivement le 13 mars!!!!
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