2 sujets à débat : la surbouffe et la St Valentin
Avez-vous remarqué à quel point nous nous gavons de tout plein de délicieuses choses alors même que nous n'en éprouvons pas le besoin, mais seulement l'envie.
Car c'est bien ce qui entraîne notre perdition dans ces montagnes de nourriture grasse et sucrée mais au combien rassurantes, c'est l'envie. Nous voulons réconforter nos petits coeurs blasés et sans vigueur, combler le vide qui nous mine et nous ronge jour après jour, ce manque d'action, de volonté, ce qui nous atrophie tous.
Quant à cette tradition attrape-nigaud que constitue le 14 février, jour de la Saint-Valentin... Que dire sinon que, comme à chaque fois :
- toutes ces boîtes de chocolats que s'offrent les amoureux ne les feront pas grossir puisqu'ils les partageront, et qu'ils élimineront, agréablement, toutes les calories introduites dans leur sang, bouillant de ce plaisir non dissimulé qui nargue n'importe quelle créature en phase critique de solitude avancée.
- l'augmentation significative du PIB à cette date ne peut que rassurer les professeurs de sciences économiques et sociales qui pourront ainsi conserver leur emploi consistant en majorité à parler du Produit Intérieur Brut sus-mentionné.
- les célibataires, endurcis ou non, feront la figure outrée qui est d'usage avant de se morfondre sur leur solitude et de se goinfrer des fameux chocolats tout à fait savoureux mis à leur disposition tels de magnifiques pommes juteuses et empoisonnées, afin de noyer leur chagrin sous une vague d'endorphines.
Et vous, quel est votre point de vue sur ces deux sujets plutôt universels ? A quelle catégorie appartenez-vous ? Si vous vous ne vous classez dans aucune d'entre elles, décrivez-nous votre situation. C'est toujours intéressant de confronter les points de vue des gens "d'en bas" (en gros de connaitre chose que Marx, Nietzsche, Durkheim ou qui sais-je encore).